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GLOBAL HUMANITY AND LEADERSHIP FOUNDATION, GHL-F

Leadership and Humanitarian Training for Leaders

INSECURITE GRANDISSANTE SUR TERRAIN: QUELLE REACTION IDEALE POUR TOUT MANAGER D’ONGs ?

  1. INTRODUCTION

Face à la montée des violences et attaques des convois ou agents en plein travail, et en vue de prévenir le pire, les acteurs humanitaires réagissent de différentes manières. Parmi les variantes rections  se trouvent le silence, la réduction du personnel de terrain, la suspension de l’aide humanitaire, le plaidoyer auprès des autorités provinciales, la fermeture définitive des bureaux et retrait de tout le personnel, etc. ces situations sont apparues dans plusieurs pays comme en Irak, Syrie, RD Congo, Somalie, RCA, au Mali, etc.

Pour les populations qui bénéficiaient de l’aide humanitaire, ces réactions ne sont pas sans conséquences. Elles accroissent la vulnérabilité des bénéficiaires, augmentent les risques aux femmes enceintes et malades ; ce qui est préjudiciable aux droits humains.

1. TYPES DES REACTIONS FACE A LA MENACE  ET ATTAQUES DES CONVOIS

L’action humanitaire est devenue dans diverses parties du globe. Elle se heurte aux enlèvements, pillage, attaque des bureaux, vol nocturne, intimidation et menace. Ce constat inquiétant est notamment partagé par le CICR, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi que par d'autres acteurs présents sur la scène humanitaire, dont certains collaborateurs ont payé de leur vie ce rétrécissement de l'espace humanitaire. Tous les ONGs et acteurs humanitaires sont unanimes qu’il est impérieux de mener une réflexion de fond sur les variantes réactions des humanitaires face à l’insécurité et leur impact sur les populations.

Bien que la situation des bénéficiaires reste en danger, le manager de l’organisation doit aussi savoir prendre des bonnes décisions ne temps réel car la vie des agents compte aussi. Cependant chaque organisation ayant ses critères  d’évaluation des risques prend ses initiatives, en toutes indépendances. La réaction collégiale n’est prise qu’après concertation, ce qui est de fois  rare mais idéale. Toute décision doit être motivée, logique, idéale, et proportionnelle au degré de la menace.

Face aux multiples dilemmes, les réactions et déclarations n’ont jamais manqué de fuser de différents acteurs. La sécurité est devenue une donnée incontournable dans la mise en place des missions d’aide internationale. Mais lorsque l’action humanitaire est empêchée ou menacée, comment assurer son efficacité et sa qualité ? Comment répondre à ce dilemme de l’éthique humanitaire ? ([1]).

Dans un autre langage, OCHA s’exprime en ce sens: « Quand les gens dans le besoin sont privés d’assistance parce que les travailleurs humanitaires sont attaqués ou empêchés, nous ne sommes pas confrontés à un problème politique ou diplomatique, nous sommes face à un outrage et à un acte criminel en vertu des lois nationales et internationales » ([2]).

La décision de ne pas aider une population est acceptée comme ultime moyen pour exercer de l’influence sur des responsables politiques. Selon Rony Brauman, ancien président de MSF France, il faut « savoir dire non »[3]. Il est à retenir que les réactions des humanitaires ne sont pas un fait du hasard mais un résultat balance entre les nécessités de l’action et les risque du personnel. En outre, certaines réactions sont faites en vue de tirer la sonnette d’alarme sur la situation préoccupante en vue de réveiller la conscience collective et celle des autorités en particulier pour que le pire n’arrive. Une nécessité importante est celle de savoir, quelles sont les différentes réactions des humanitaires vis avis des attaques et insécurité montante en zones humanitaires.

Parmi les variantes réactions aux attaques criminelles se trouvent le silence, la tenue des déclarations, la réduction du personnel, la suspension temporaire des activités, la fermeture des bureaux et retrait définitif, l’organisation des réunions d’urgence en vue du plaidoyer et autres.


[1]Stéphane Vinhas, La sécurité des humanitaires en question, enjeux pratiques et débats (http://humanitaire.revues.org/2916)

[2]  OCHA, Bureau de coordination des affaires humanitaires (ONU), voir rapport Stay and Deliver, déjà cité.

[3]Brauman R., L’Action humanitaire, Paris, Flammarion, 1995, p. 99.

  1. Le silence

Face aux attaques et violences contre le personnel humanitaire, certaines organisations préfèrent se taire. Il y a de ceux-là qui pensent que le déclarer va ternir leur image auprès des bailleurs des fonds. Pour cette catégorie, les victimes estiment que si leurs bailleurs de fonds le sauront, ils les condamneront pour avoir travaillé dans des zones peu sûres et s’exposer. Par conséquent rares sont les types des rapports partagés au sujet des braquages et attaques contre les humanitaires même si les medias ne manquent pas de diffuser cela. Pour d’autres, plus on en parlera plus on insécurisera les agents en donnant une image de leur vulnérabilité et de l’organisation victime.

  1. La tenue des déclarations d'indignation

Face à la montée de la violence contre les organisations humanitaires et partenaires, il arrive que ces dernières brisent le silence.  Pour la plupart de cas le cas, cette situation s’est toujours caractérisé par : note d’informations communiquées de presse. Dans la plupart de cas, le Cluster Protection fait une déclaration en vue de dénoncer la situation dangereuse que traversaient les populations. Un autre moyen de faire des déclarations, c’est lorsque les organisations révèlent leur regret et préoccupations dans le bulletin hebdomadaire.

Par exemple, en date du 20 Juin 2016, le Coordonnateur humanitaire de l'ONU en République centrafricaine, le Dr. Michel Yao, s'est déclaré lundi indigné par une attaque meurtrière perpétrée vendredi 17 juin contre des véhicules appartenant à l'ONG Médecins sans frontières (MSF), entre Sibut et Grimari, dans la préfecture de la Kemo. Dans une déclaration de presse, le Dr. Yao a dénoncé cet assaut par des hommes armés contre des véhicules « bien identifiés » de MSF, qui a entrainé la mort du chef de convoi, alors qu'un autre personnel à bord s'est enfui dans la brousse. En provenance de Bangui, ces véhicules transportaient des médicaments et du carburant à destination de Bangassou, a précisé le Coordonnateur humanitaire. Il a fait la déclaration en ces mots ([1]): 

« Je condamne fermement ces attaques répétées et je rappelle à toutes les parties que la violence contre les acteurs humanitaires et les biens humanitaires est une violation du droit humanitaire international, et que cela doit cesser ».

Il a appelé à ce que ces attaques contre les travailleurs humanitaires fassent l'objet d'enquêtes et à ce que les auteurs présumés soient tenus pour responsables. Le Coordonnateur humanitaire a rappelé que les travailleurs humanitaires sont présents en République centrafricaine pour fournir une assistance afin de sauver des vies et alléger la souffrance des personnes affectées par la crise. « Tel est notre objectif fondamental et nos activités sont guidées par les principes d'humanité, de neutralité, d'indépendance et d'impartialité ».

Il a déploré le fait que ces attaques répétées contre les acteurs humanitaires entravent l'acheminent de l'aide et empêchent également l'accès aux personnes affectées qui sont dans le besoin d'une assistance vitale. « La communauté humanitaire, que je représente en République centrafricaine, reste pleinement engagée à fournir une assistance vitale à toutes personnes affectées », a déclaré le Coordonnateur humanitaire de l'ONU.

  1. La réduction du personnel

La réduction du personnel consiste en une autre alternative qui consiste à réduire le nombre d’employés actifs, pour diminuer les risques. Dans certaines zones, les organisations humanitaires et partenaires ont décidé de réduire le nombre de leur personnel. Les premiers à quitter sont les internationaux laissant ainsi un nombre insuffisant sur terrain. Cet état de chose réduit non seulement les services rendus, mais aussi augmente les tâches au personnel restant sur terrain. Ceux qui souffrent de ces conséquences en sont les bénéficiaires. Par exemple, le médecin qui reste sur terrain aura en face de lui plus des malades qu’avant et sa capacité de suivi sera réduite. Toutefois, cette mesure provisoire est utile pour sauver des vies.

  1. La suspension temporaire des activités

C’est quand la situation semble plus grave que la décision de suspendre les activités est prise. Le personnel de terrain rentre au bureau principal en attendant le rétablissement de la situation. Ce qui est vrai la suspension temporaire affecte gravement les bénéficiaires. Dans les zones où se conduisaient les activités nutritionnelles, les enfants rechutent dans la malnutrition aiguë pendant que pour les IDPS qui recevaient de l’aide la faim s’aggrave. En cas de suspension temporaire pour les zones où le cholera est déclaré, il est très sûr que mort s’ensuive. Par exemple, en Somalie, en Mars 2011, MSF a subi deux attaques à la grenade consécutives sur son composé dans le district de Wadajir, à l'ouest de Mogadiscio, en moins d'une semaine. MSF a été contraint de suspendre ses activités temporairement, en mettant en danger la vie de 414 enfants inscrits dans le programme de nutrition[2].

 

  1. Le déplacement du personnel

Le déplacement du personnel est une alternative à la suspension ou à l’hibernation. Cette stratégie consiste à déplacer le personnel vers un endroit plus sûr, sans lui faire quitter le pays.

  1. L’hibernation

On appelle parfois hibernation une suspension plus longue, pendant laquelle le personnel reste chez lui ou dans un lieu sûr pendant une période significative, afin de permettre au danger de se dissiper. Dans le cas spécifique, le personnel qui quitte le terrain fait mouvement vers le grand centre où il reste longtemps en attendant la restauration de la situation sécuritaire ou la réduction du risque.

  1. L’évacuation

Lorsque la situation est trop dangereuse pour que le personnel humanitaire reste dans la région, l’évacuation est nécessaire. L’évacuation implique normalement le déplacement transfrontalier du personnel. Par exemple lorsque la situation n’est pas bonne dans un pays, le management peut se décider de d’évacuer son personnel dans le pays frontalier le plus proche ou le plus sûr. Ces mesures ne sont prises que lorsque la menace est accrue envers l’organisation. Ces genres de réactions sont rares.

 

  1.  La fermeture des bureaux et retrait définitif

La fermeture et retrait définitif des organisations de leur zone d’action apparait comme une décision ultime. Le bureau est fermé, le matériel est évacué et le personnel. Pour y arriver, l’ONG doit avoir fait des études sécuritaires en vue d’évaluer le risque qui pèse sur sa présence sur terrain. Selon M. Paulsen, le chef du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en RD Congo : « Quand des organisations humanitaires chevronnées comme MSF décident de quitter une zone pour des raisons de sécurité, cela signifie que la situation est très préoccupante »[3]


[1] ) http://centrafrique-presse.over-blog.com/2016/06/centrafrique-l-onu-condamne-des-attaques-repetees-contre-des-convois-humanitaires.html

[2] MSF, Somalia: Extreme Needs, Extreme Choices, http://www.doctorswithoutborders.org/publications/ar/report.cfm?id=6243,02 September 2013.

[3]  http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=36484#.V0_U5qIYPVs

1. Le plaidoyer : Variantes formes  du plaidoyer

 Toute organisation censée agir sur terrain doit avoir ses stratégies de plaidoyer. Il s’agit de convaincre les décisionnaires de modifier leur comportement. La persuasion, la mobilisation et la dénonciation sont différents types de plaidoyers. Les objectifs de plaidoyer les plus immédiats peuvent être de faire pression sur les autorités responsables pour assurer que les besoins basiques de protection et d’aide aux personnes sont satisfaits. Dans ce cas, il faudra probablement obtenir des résultats rapides de la part des décisionnaires-clés. Pour ANALP, le plaidoyer visant à construire un environnement plus moral et plus juste dans une société déchirée par la guerre est donc un défi important. Il impliquera une pression pour établir des valeurs politiques plus humaines et améliorer les règles de droit et de la pratique juridique, la formation de forces de sécurité et le développement d’une culture publique de plus en plus non-violente ([1]).

Le Dr JAMES ORBINSKY, prix Nobel et président de du conseil de MSF International disait que le silence ne devrait pas être confondu avec la neutralité. Il considérait que bien que les mots ne peuvent pas toujours sauver des vies humaines, mais aussi certainement le silence tue. Il faut alors dénoncer te faire le plaidoyer ([2]).

 
    1. Les types de plaidoyer

Les différents types de plaidoyer nécessitent différents niveaux de ressources des organisations. Selon ses ressources, on sera plus ou moins limité dans le type de plaidoyer à mener. Cependant, les ressources ne sont pas le seul facteur d’un plaidoyer réussi. Il faut du courage, passion, organisation et détermination comptent beaucoup.

  • Le plaidoyer comme persuasion : le plaidoyer peut prendre la forme de persuasion lorsque les arguments visent convaincre les autorités compétentes de protéger les civils par exemple. Il faut à ce niveau évaluer les valeurs de l’organisation, l’intérêt personnel des décisionnaires ([3]).
  • Le plaidoyer comme dénonciation : La logique de la dénonciation consiste à jeter l’opprobre sur les décisionnaires pour qu’ils soient obligés d’agir, que ce soit suite à une révélation publique, par conscience personnelle ou par simple intérêt. Si la dénonciation peut être une intervention efficace, elle peut parfois donner lieu à des confrontations et fermer la porte à de futures relations plus constructives. Par conséquent, elle doit être utilisée avec précaution et comme dernier recours ([4]).
  • Le plaidoyer comme mobilisation : lorsque l’argument est présenté par des personnes autres que les victimes cela donne du poids aux revendications. Construire une argumentation avec des personnes extérieures lui donne généralement plus de poids. Pour le cas de la protection des civils,  la mobilisation est l’art de construire, informer et animer un réseau approprié de puissants décisionnaires afin de mener une forme d’action particulière. La mobilisation peut prendre de nombreuses formes. Dans une forme ascendante « bottom-up », elle vise à entraîner le soutien et la mobilisation des organisations issues de la société civile nationale en faveur des populations affectées ([5]).

Dans le cas spécifique, le plaidoyer passe souvent par le Cluster protection lorsqu’il s’agit des questions de sécurité. Rassemblées au sein du Cluster Protection, Cluster Logistique, ou réunis en comité de liaison, certaines préoccupations sont adressées aux acteurs nationaux.  Le plaidoyer peut se faire soit pout le cas des opérations militaires qui rendent les populations vulnérables ou le non-respect du caractère civil des camps des IDPS par les militaires et autres hommes armés.

Il y a aussi des préoccupations pour lesquelles le Gouverneur de la Province ou les ministres provinciaux sont saisis. C’est par exemple lorsqu’une série des mesures sont été prises pour détruire les camps des déplacés. La dispensions brutale des camps des IDPS ou la fermeture des camps des refugiés a non seulement a un impact négatif sur les victimes, mais aussi elle rendrait impossible toute planification des réponses pour les humanitaires. C’est aussi une violation des normes internationales et il y a lieu de faire des notes notes et réunions à ce sujet. La base du plaidoyer se basera sur le retour volontaire, dignes, et le respect des  règles de sécurité de base. Un des cas fut celui de la

Parmi les questions clés du plaidoyer pour les sites des IDPs, nous avons :

  •  Informer le gouvernement sur l’existence des SOP et sensibiliser sur les droits  de l’homme des personnes déplacés sans partir d’une présomption de connaissance de ces droits et SOP ;
  • Informations et au besoin dénonciations au niveau national car des répercussions au sommet de l’Etat auront des effets au niveau provincial ;
  • Mettre un accent sur le fait que les humanitaires ne s’opposent pas à la répression des infractions commises par les déplacés ; mais que cette répression doit être conforme au principe de responsabilité pénale individuelle ;
  • Insister sur la nécessité de passer un accord avec les autorités pour renforcer la sécurisation des camps ;
  • Prendre position afin de ne pas rattraper les erreurs commises par le gouvernement lorsque les acteurs humanitaires ne sont ni consultés encore moins associés, car la décision de démanteler les sites apparait plus comme une décision politique ;
  • Adopter la ligne de défense des droits de l’homme et de garantie des droits fondamentaux comme logique d’intervention du Cluster Protection ;
  • Garder une ligne ferme de défense des Droits de l’Homme et activer les mécanismes de garanties du respect des droits fondamentaux par les Etats tant au niveau global que national ;
  • Continuer à relever les incohérences du gouvernement entre ses discours et la pratique réelle ;
  • Réactiver le cadre de concertation avec les ministères au niveau national ;
  • Commencer à penser le déplacement des populations autrement, en expérimentant ce que l’on appelle « Alternative to camps » ;

En conclusion, nous basant sur les résultats de notre étude, face aux attaques et insécurité les réactions varient ainsi que les conséquences qui s’en suivent. Pendant que les communiqués et notes de plaidoyer ne réduisent en rien l’aide humanitaire ; le retrait d’une zone aggrave la situation des populations qui étaient prises en charge. Quoiqu’il en soit la réaction des humanitaires et partenaires de nature à réduire le personnel, suspendre les activités ou se retirer définitivement ont des conséquences fâcheuses sur les bénéficiaires


[1] ) Hugo S. &  Andrew B., Un guide ALNAP pour les organisations humanitaires, London, 2009, p.87


[2] http://www.doctorswithoutborders.org/our-work/how-we-work/advocacy-temoignage

[3] ) MANCINI-GRIFFOLI Deborah, Picot André, Humanitarian negotiation: A Handbook for Securing Access, Assistance and Protection for Civilians in Armed Conflict, Genève, Centre for Humanitarian Dialogue, 2004

[4] ) Ibidem.

[5] ) Hugo Slim Andrew Bonwick, Un guide ALNAP pour les organisations humanitaires, London, 2009, p.88.

BIBLIOGRAPHIE

1. Stéphane Vinhas, La sécurité des humanitaires en question, enjeux pratiques et débats (http://humanitaire.revues.org/2916)

2. OCHA, Bureau de coordination des affaires humanitaires (ONU), voir rapport Stay and Deliver, déjà cité.

3. Brauman R., L’Action humanitaire, Paris, Flammarion, 1995, p. 99.

4. http://centrafrique-presse.over-blog.com/2016/06/centrafrique-l-onu-condamne-des-attaques-repetees-contre-des-convois-humanitaires.html

5. http://www.doctorswithoutborders.org/our-work/how-we-work/advocacy-temoignage

6.MSF, Somalia: Extreme Needs, Extreme Choices, http://www.doctorswithoutborders.org/publications/ar/report.cfm?id=6243,02 September 2013.

7. http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=36484#.V0_U5qIYPVs

8. Hugo S. &  Andrew B., Un guide ALNAP pour les organisations humanitaires, London, 2009, p.87

9. Mancini-Griffoli Deborah, Picot André, Humanitarian negotiation: A Handbook for Securing Access, Assistance and Protection for Civilians in Armed Conflict, Genève, Centre for Humanitarian Dialogue, 2004

10. Hugo Slim Andrew Bonwick, Un guide ALNAP pour les organisations humanitaires, London, 2009, p.88.

 

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